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Archive pour novembre 2011

De l’Expressionnisme au nazisme; les arts et la contre révolution en Allemagne 1914-1933 (2/7)

Jeudi 17 novembre 2011

De l’expressionnisme au nazisme; les arts et la contre révolution en Allemagne 1914 -1933.

Article paru dans « Éléments pour une analyse du fascisme / 1« . Intervention de Jean-Michel Palmier lors du
Séminaire de M-A. Macciocchi- Paris VIII – Vincennes 1974 -1975. UGE Éditions – Collection 10-18 – 1976 -

L’ art et la politique à l’époque de Weimar

Comment ces différents courants ont-ils exprimés la crise des années 20 ? On peut découvrir dans toutes les oeuvres de cette époque un certain nombre de thèmes fondamentaux qui constituent le contenu politique de la plupart des arts.

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A côté des thèmes expressionnistes qui survivent tout au long des années 20, le premier grand thème qui passionna les écrivains est l’attitude par rapport à la guerre. La guerre de 1914 a été à l’origine de nombreuses oeuvres : pièces expressionnistes comme celles de Toller, mais aussi prise de conscience de beaucoup de poètes et d’artistes de ce qu’elle a signifié. Brecht écrit La légende du soldat mort, où il décrit ce soldat mort trop tôt, que l’Empereur ordonne de déterrer et que l’on déclare bon pour le service afin de le faire tuer une seconde fois, tandis qu’il traverse au son des tambours les villes, un prêtre le précède et l’encense afin d’effacer sa puanteur, vacillant « comme un singe ivre ». Piscator, à Berlin, montre « le brave petit soldat Schweik« , de Hasek, l’une des satires les plus féroces contre la guerre, Grozs dessine ses caricatures de bourgeois ivres, s’ s’empiffrant tandis que dans les rues les mutilés, culs de jatte et manchots tendent la main pour mendier, arborant sur leurs poitrines toutes leurs médailles. Käte Kollwitz traduit dans ses gravures la même haine de la guerre, le même effroi devant ses ravages.

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Bertolt Brecht et Paul Dessau

La révolte contre la bourgeoisie est un thème aussi fondamental, bien qu’ambigu car la droite est elle aussi anti-bourgeoise. Jünger affirme  » Mieux vaut être criminel que bourgeois « . Lorsque Tucholsky publiera son album Deutschland, Deutschland über alles, mélange de textes satiriques de montages de photographies donnant de l’Allemagne de Weimar une image ridicule et odieuse, il se trouvera des nazis pour affirmer qu’ils pourraient reprendre à leur compte cette dénonciation. C’est à Munich, avant Berlin, que culmine ce caractère anti-bourgeois. Au cabaret des Onze bourreaux, Franz Wedekind interprète ses chansons violemment anti-bourgeoises. Brecht joue avec le clown Karl Valentin, compose Baal et les poèmes des Sermons Domestiques qui sont de véritables déclarations de guerre à la « morale bourgeoise ». Benn lui-même écrit plusieurs textes contre cette civilisation de commerçants et de boutiquiers.

Légende du soldat mort

Extrait des Sermons domestiques

 

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George GROSZ, Les guérisseurs
(Die Gesundbeter), dans God Mit uns
( Berlin, Malik Verlag, 1920).

La guerre allait sur ses quatre printemps
Et pas de paix à l’horizon
Le soldat fit ses conclusions
Et il mourut au champ d’honneur.

Mais la guerre n’était pas cuite
Et l’empereur avait bien du chagrin
Que son soldat soit mort si vite
Ça lui semblait venir avant la fin.

Tout l’été passa sur les tombes
Et le soldat dormait pour tout de bon
Quand un beau soir survint au front
Une commission medico-militaire.

Elle s’en fut la médicale commission
Jusque dedans le cimetière
Avec des pelles consacrées
Et déterra le militaire.

Le major procéda à l’examen du corps
Du moins de ce qu’il en trouva
Et conclut : bon pour le service
Et, vu le risque, il s’en alla.

Et le soldat, aussitôt, ils l’emmenèrent
La nuit était bleue, la nuit était belle
On pouvait même, à condition d’être sans casque,
Voir les étoiles du pays.

On verse un schnaps du feu de Dieu
Dans son corps qui se pourrissait
Prirent son bras deux religieuses
Et une femme demi-nue.

Et comme le soldat répandait une odeur
Un curé clopinait devant
Balançant sur son corps l’encens
Afin d’ôter la puanteur.

La musique en avant zim bang
Jouait une marche entraînante
Et le soldat comme il l’avait appris
Lançait sa cuisse au pas de l’oie.

Et deux infirmiers le soutiennent
Fraternellement par la taille
De peur que dans la boue il n’aille
S’affaler, et ça pas question.

Sur sa chemise on avait peint
Les trois couleurs noir rouge et or
On la portait comme un drapeau
Et ça brillait à n’en plus voir la boue.

Un homme en habit s’avançait devant
Avec un plastron empesé
Conscient d’être un bon Allemand
Et tout imbu de ses devoirs.

Ils marchèrent ainsi zim bang
Descendant la noire chaussée
Et le soldat marchait en titubant
Comme un flocon dans la tempête.

Les chats, les chiens se mettent à hurler
Et dans les champs les rats sifflent horriblement :
Ils ne veulent pas devenir français
Ah ! quelle honte ce serait !

Et quand ils passaient à travers les villages
Toutes les femmes étaient là
Les arbres s’inclinaient, brillait la pleine lune
Et tous de crier : Hourrah !

Avec des boum-boum et des cris d’adieu
Tous femmes, chiens et même le curé
Et le soldat mort au milieu
On aurait dit un singe ivre.

Et quand ils passaient à travers les villages
Il arrivait qu’on ne le voyait pas
Tant il y avait de monde autour
A faire zim boum et crier : Hourrah !

Tant ils étaient autour à danser et chanter
Que personne ne le voyait.
On ne pouvait plus le voir que d’en haut
Et là haut il y a seulement des étoiles.

Mais au matin l’aube est venue
Et les étoiles n’y sont plus.
Alors le soldat bien dressé
Au chant d’honneur s’en va tomber.

Bertolt BRECHT, « Légende du soldat mort », extrait des Sermons domestiques, dans Poèmes 1 – 1918-1929 , Traduction Gilbert Badia et Claude Duchet, Paris, L’Arche, 1965, page 133.

 

La peinture de la pauvreté occupe aussi une grande place dans les oeuvres de cette époque. Nous avons déjà mentionné le roman d’Alfred Döblin Berlin Place Alexander, description épique et romantique du coeur populaire du vieux Berlin avec ses mendiants, ses prostituées et ses joueurs d’orgue de barbarie. Le cinéma ne cesse de montrer la pauvreté dans la ville. Tout au long des années vingt, les thèmes de la grande ville, de la prostitution deviennent obsédant. Au moins quinze films les évoquent. Pabst décrira dans La rue sans joie, la ruine des petits épargnants viennois et la dégradation des moeurs; une fille de bonne famille est presque conduite jusqu’à la prostitution afin d’éviter à son père la prison.

laruesansjoie2.jpg Décor de  » la rue sans joie  » de G.W. Pabst

Il faut souligner le rôle extraordinaire que joue alors le cinéma. La UFA a été créée   pendant la guerre, sur l’initiative gouvernementale et peu à peu le cinéma allemand s’est imposé par ses thèmes, son style et ses techniques. Après les comédies sentimentales de Lubitch, on voit se développer l’Expressionnisme cinématographique qui crée sa mythologie et son esthétique : clair-obscurs, escaliers de service misérables, ruelles, décors fantastiques, monstres vont s’emparer des écrans. Les soldats démobilisés vont se chauffer au cinéma. Franz Biberkopf, le héros de Döblin, à peine sorti de prison songe à aller au cinéma. Tandis que la contre-révolution et la misère règnent dans les rues, on s’entasse dans les cinémas pour voir « Nosferatu le vampire « , « Le cabinet du Docteur Caligari « , « Le Golem « , « Mabuse, démon du crime « . Cette veine expressionniste fera place ensuite à la Nouvelle Objectivité et à des tentatives comme celles de Pabst, alors nommé Pabst-le-rouge, qui dans ses films, Lulu, L’Opéra de quat’sous atteint non seulement le sommet du cinéma, mais affirme dans  Quatre de l’infanterie, la Tragédie de la Mine, ses sympathies socialistes. la plupart des films communistes seront cependant interdits et on les connaît peu en dehors de Kuhle Wampe.

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Le prolétariat apparaît aussi bien dans les gravures de Käte Kollwitz que dans les poèmes de Becher. Pour beaucoup d’artistes, le rapprochement avec le monde ouvrier est la conséquence de la guerre de 1914. L’exemple le plus typique est celui de Johannes Robert Becher qui va évoluer de l’expressionnisme au communisme le plus orthodoxe et qui écrira de nombreux poèmes sur les ouvriers. D’autres expressionnistes comme Mühsam, L. Frank ne cachent pas leur sympathie pour les Spartakistes.

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Leonhard Frank par Ernst Ludwig Kirchner

Pour la plupart des artistes et écrivains la jonction avec la prolétariat et les forces démocratiques apparaît comme une nécessité, mais ils ne savent pas très bien comment la réaliser ou alors se méfient du parti communiste, comme Kurt Tucholsky, l’un des plus ardents partisans de la République de Weimar, l’un des plus violents adversaires du régime qui avait usurpé ce titre et qui ne se rallia jamais au parti communiste, craignant son inféodation au Komintern, qu’il jugeait nuisible. Mais il est évident que la problème du ralliement au parti communiste fut la question idéologique fondamentale que se proposèrent tous les écrivains et tous les artistes désireux de se battre contre la montée de la réaction et les nazis.

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 L’architecte El Lissitzky

Toutes les oeuvres réalisées à l’époque de Weimar portent l’empreinte de l’atmosphère politique et de la crise sociale. Elles sont même incompréhensibles sans une référence précise à ces années. Période troublée dramatique, la République de Weimar fut aussi l’une des périodes les plus fécondes au point de vue artistique. Nous avons déjà souligné l’importance de l’Expressionnisme mais il faudrait aussi évoquer Dada à Berlin, l’impact du cubo-futurisme, du constructivisme qui par l’intermédiaire d’El Lissitsky se développe aussi à Berlin. C’est l’époque où la peinture accomplit sa grande métamorphose avec Marc et Kandinski, le début du Bauhaus, l’agonie de l’Expressionnisme et le déferlement de Dada, le triomphe du cinéma parlant, l’apogée des théâtres. A Berlin se trouvent réunis les plus grands théâtres et les plus grands metteurs en scène. Outre Piscator, on y trouve Max Reinhardt, sans qui le théâtre des années 20 n’aurait pas existé. De nombreuses pièces montrées à l’époque ont gardé un impact extraordinaire, qu’il suffise de citer les premières pièces de Brecht Baal, Tambours dans la nuit, Dans la jungle des villes, l’Opéra de quat’sous, Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny. Plus la misère s’accroit, plus la frénésie artistique se développe. C’est l’époque où se multiplient les cabarets artistiques et politiques, où la bohème fréquente les cafés littéraires comme le célèbre Café Grossenwahn. Qu’il s’agisse du théâtre, du cinéma, de la littérature, de la peinture ou de la poésie, il faut reconnaître que les années de Weimar correspondent à une des plus grandes périodes artistiques que l’Allemagne ait connues.

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Café Grossenwahn

Pourtant, une atmosphère de décadence enveloppe toute ces oeuvres. C’est le dernier sursaut d’un monde qui va mourir. Le Berlin des cabarets, des théâtres et des cinémas vit sur un volcan. Cette atmosphère de décadence de décomposition, d’effondrement des institutions est aussi l’un des traits caractéristiques des arts à l’époque de Weimar. Elle est présente dans la violence des caricatures de Grozs avec ses ivrognes, ses mutilés, ses chômeurs, ses bourgeois vomissant dans les rues, mais aussi dans la plupart des films de cette époque. Les deux illustrations les plus frappantes de cette décadence, nous la trouvons sans doute dans M. le Maudit de Fritz Lang et l’Ange Bleu de Joseph von Sternberg.


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Josef von Sternberg

Le thème de M. le Maudit est bien connu. Un assassin est recherché par la police pour le meurtre de plusieurs fillettes. La police est incapable de le découvrir, malgré toutes les rafles et les perquisitions qu’elle entreprend. Aussi la pègre, dont les activités sont perturbées par l’agitation policière décide de prendre l’affaire en main et de découvrir le meurtrier. Lang s’est inspiré du film de Pabst L’Opéra de Quat’sous pour les images de la pègre, des mendiants. Comme au vestiaire de Jérémie Peachum, le roi des mendiants de l’Opéra de Quat’sous, on voit chaque matin prostituées, souteneurs, mendiants, aveugles et voleurs recevoir les consignes pour quadriller la ville. La pègre semble infiniment mieux organisée que la police et plus efficace dans ses méthodes. Le meurtrier sera reconnu par un aveugle à qui il avait acheté plusieurs fois un ballon en sifflant un air – le fameux air du Peer Gynt de Grieg – pour des fillettes. L’alerte donnée, il est suivi par la pègre qui pour ne pas le perdre de vue lui imprime à la craie un M sur son pardessus. Dissimulé dans une usine, il est capturé par la pègre et traîné dans une usine désaffectée devant un véritable tribunal de gueux, de mendiants et de criminels. Entre-temps la police qui a capturé l’un des voleurs, resté à l’usine, déconcertée par cette étrange effraction où rien n’a été volé, arrive à savoir par chantage ce qu’ils recherchaient. Elle fait irruption dans l’usine et s’empare du meurtrier. Une voix de femme dit que les mères pourront encore trembler pour leurs enfants.

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Jérémie Peachum – Opéra de Quat’sous – Sartrouville – 2011

Ce film reflète admirablement l’Allemagne pré-nazie. Non seulement la misère et la décomposition des valeurs est très bien représentée, mais on assiste surtout à l’effondrement total des valeurs bourgeoises. M, le meurtrier n’est pas un monstre : un petit bourgeois, gras, efféminé, à la voix étrange, haletante, craintive qui chipe des pommes aux étalages et ne se distingue pas des autres. La pègre, elle, est présentée sous un jour plutôt sympathique – trait que nous avons déjà mentionné comme assez caractéristique des oeuvres de l’époque. Son tribunal n’est pas seulement une parodie de la justice, il est plus humain et émouvant. Ce n’est pas seulement Fritz Lang qui, dans de nombreux films – en particulier ceux qu’il tournera aux États-Unis – est obsédé par le problème de l’individu face à la société et à la justice qui lui semble souvent monstrueuse, c’est toute l’Allemagne qui a perdu confiance dans les institutions démocratiques et en particulier dans la justice bourgeoise. L’histoire du meurtrier Fritz Haarmann, connu sous le nom de « boucher de Hanovre  » et qui apparaît dans la comptine que chantent les petites filles au début du film est une autre illustration de cette décomposition : sadique homosexuel, Haarmann dépeçait ses victimes, buvait leur sang et vendait leur viande au marché noir. Non seulement la police s’avéra pendant longtemps incapable de découvrir l’auteur de ces crimes, mais Haarmann avait réussi à travailler pour la police et il attirait chez lui ses victimes avec une carte officielle d’inspecteur de police qu’on lui avait donnée pour surveiller les vagabonds dans la gare de Hanovre.

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   Peter Lorre dans M. le Maudit de Friz Lang

L’Ange Bleu – le plus beau film de Sternberg – est surtout connu comme le premier film parlant du cinéma allemand et surtout comme l’apparition au cinéma de Marlène Dietrich. Dans une petite ville allemande, un port, le digne et respectable professeur Rath fait trembler ses élèves au lycée, qui l’on surnommé Unrath (ordure). Quand il découvre  que quelques uns fréquentent le cabaret l’Ange Bleu, il décide de s’y rendre avec sa canne et son chapeau haut-de-forme afin de faire cesser ce scandale. Là, il est séduit par le charme et la beauté de la chanteuse dont ses élèves sont amoureux, Lola Lola, qui l’envoûte immédiatement par sa trouble sensualité. Lorsqu’un marin veut l’entraîner avec elle pour boire une bouteille de champagne et la traite comme une prostituée, il gifle le marin et prend la défense de Lola Lola qui n’en croit pas ses yeux. Ivre mais heureux, follement amoureux de la chanteuse, il l’écoute dans la tribune d’honneur chanter ses célèbres chansons  » Ein Mann, ein richtiger Mann « . »Die Fesche Lola  » et surtout « Ich bin von Kopf bis Fuss « . Le lendemain matin, il se réveille dans le lit de la chanteuse et ne revient à la réalité qu’en entendant sonner 8 heures. Il se précipite au lycée, en retard, et est accueilli par un chahut monstre, ayant perdu aux yeux de ses élèves toute respectabilité. Il épousera Lola lola et la suivra avec la troupe du cabaret qui bientôt végète et le considère comme une bouche inutile. C’est alors que le directeur de la troupe a cette idée sadique : revenir à l’Ange Bleu, avec le professeur dans un numéro de clown. Lorsque la petite troupe se produit, la salle est arrachis-comble. Tous sont venus assister à la déchéance du professeur Rath. Quand il doit crier sur la scène Cocorico, hideusement maquillé, et qu’il aperçoit Lola embrasser un autre homme, il se précipite vers les coulisses et tente de l’étrangler. On le ceinture, on l’attache. Le soir, il s’en va par les rues désertes et enneigées de la petite ville et sonne à la porte du lycée. Le portier lui ouvre décontenancé et il se précipite vers la salle de classe où il s’installe sous l’oeil médusé du concierge. Serrant très fort son bureau, il meurt d’une crise cardiaque.

Ce film qui compte parmi les plus grands de l’histoire du cinéma est aussi une vision de la décadence qui caractérise les années de Weimar et l’Allemagne pré-nazie. Au Musée historique de Berlin est où l’on a tenté de reconstituer des fragments entiers de ces années, il est saisissant de voir, comme décor à toutes les photographies et à tous les objets symboles de la révolution et de la contre-révolution, des images agrandies de Marlène dans l’Ange Bleu. Assurément, ce film est sans doute le plus caractéristique de l’Allemagne pré-nazie.

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Zarah Leander -1939 -

Marlène partira bientôt pour les États-Unis après avoir été acclamée par tout Berlin. Elle est aussi le symbole de cette époque des cabarets qui vont se multiplier encore au fur et à mesure où l’on avance vers les années 30 et dont la plupart seront fermés par les nazis qui lui chercheront une remplaçante qui les tiennent en sympathie : ce sera Zarah Leander, la vedette la plus célèbre des films de l’époque hitlérienne.

Jean-Michel PALMIER.

Voir « La mainmise des nazis sur les arts  » dans De l’expressionnisme au nazisme; les arts et la contre révolution en Allemagne 1914 -1933. (3/5)