Article paru dans Le Monde Diplomatique; Octobre 1990
SURMONTER LE PASSÉ, ABOLIR LES PRÉJUGÉS
Que reste-t-il de la culture est-allemande ? Par Jean-Michel Palmier*
Tout au long de l’été, alors que se préparait dans la fièvre l’unification allemande, une violente polémique se poursuivait dans les milieux intellectuels de la RFA à propos du livre Ce qui reste de Christa Wolf, la romancière (est-)allemande la plus lue et la plus traduite dans le monde. Ce vif débat en occultait un autre : que vont devenir, dans une économie de marché, les institutions culturelles de la RDA, parfois de grand prestige international mais entièrement subventionnées par l’Etat ?
Par la diversité de son oeuvre, la beauté de sa langue, le courage de ses prises de position politiques, la romancière Christa Wolf peut être considérée comme la figure de proue de la littérature est-allemande. Cette femme, perpétuellement à l’écoute du quotidien, qui, dans tous ses livres, ausculte son pays comme on entend battre un coeur humain, est un témoin privilégié des crises, des espoirs et des échecs de la RDA. L’auteur de Cassandre (1), fresque mythico-politique qui lui valut en son temps bien des difficultés avec les autorités de Berlin-Est, porte sur le passé et l’avenir de la culture de l’Allemagne de l’Est un regard lucide.
Les traductions récentes en français de Scènes d’été et de Ce qui reste (2), le concert d’insultes qui a accompagné la publication de ce dernier livre en RFA, les débats auxquels elle a récemment participé en France (où elle jouit d’un grand prestige), les inquiétudes qu’elle y exprime, sont des symptômes révélateurs des questions qui assaillent de nombreux écrivains d’Allemagne de l’Est quant au destin de leur culture spécifique.
Née en 1929, spectatrice du nazisme et de la guerre, Christa Wolf est la romancière de la mémoire. C’est en chacun, comme des cicatrices, que s’inscrit l’histoire. Dans tous ses livres, elle interroge à partir d’un événement, d’une expérience. Comme Faulkner, elle sait que « le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé ». Cette remarque qu’elle a incorporée au premier chapitre de Trame d’enfance (3), son grand récit autobiographique, apparaît d’emblée comme une critique du mythe sur lequel s’était édifiée la RDA. L’antifascisme proclamé, le rôle que jouèrent dans sa fondation les anciens exilés, plaçaient ses habitants au-dessus de toute critique. Ils n’avaient aucune part au « travail de deuil », à la culpabilité qui incombaient à la RFA « réactionnaire ».
Christa Wolf montre au contraire que c’est en chacun qu’il importe de débusquer le monstrueux et que bien peu sont innocents des crimes commis. Leur silence, leur lâcheté les impliquent aussi. Le Ciel partagé (1963) évoquait la division de l’Allemagne à travers un couple, les motivations qui poussaient l’un à quitter la RDA et l’autre à y demeurer. Tous ses romans postérieurs ont confirmé son éblouissante technique, sa capacité de nous émouvoir à travers l’évocation de l’époque romantique, du passé nazi ou du présent. Récusant l’étroitesse du réalisme, elle traque au sein du quotidien, la tristesse, les espoirs déçus, les rêves meurtris, l’imaginaire. On l’exhorta à la prudence. Elle refusa de se taire et sa vision se fit de plus en plus critique, parvenant à rassembler l’intrigue de chaque roman autour d’une journée, d’un incident, révélateurs de toute une société.
Scènes d’été renoue avec l’univers de la Cerisaie de Tchekov. Des amis sont réunis, l’été 1976, dans un coin perdu du Mecklembourg. Ils parlent de choses parfois insignifiantes. Intellectuels, ils restaurent des fermes et découvrent la campagne, l’amitié, la vie des gens simples. Il faisait chaud cette année-là – et « jamais le ciel avec son bleu tyrannique ne fut plus implacable ». Leur idylle est troublée par le pressentiment d’une catastrophe, la certitude que cette société, qu’ils semblent fuir dans la nostalgie des paysages, est un monde malade. Ils voudraient conserver désespérément ces moments de bonheur et de liberté qu’ils ont connus pour si peu de temps. L’orage qui déchirera leur ciel, ce sera le retrait au poète Wolf Biermann de sa nationalité est-allemande et son expulsion en novembre 1976.
Rude crise pour cette génération. Partir ? Non, car, comme le dit Christa Wolf quand on l’interroge, la RDA, c’était son pays, celui de ses espoirs. Elle aimait ses habitants et voulait se battre pour eux. Protester, dénoncer la stupidité d’une telle mesure, elle le fit plus que tout autre. Les conséquences nous sont racontées dans Ce qui reste. Ce court récit commence par ces mots laconiques : « N’aie pas peur. »
Ayant dénoncé, dans Cassandre , l’emprise croissante de la police politique, la Stasi, celle-ci riposta en la faisant surveiller ostensiblement. Trop célèbre pour qu’on la persécute physiquement, il s’agissait de la démoraliser. En regardant par la fenêtre les trois jeunes messieurs en anorak, qui ingurgitent des saucisses dans une Wartburg blanche, en face de chez elle (lire l’extrait ci-dessous) ; en observant les traces de pas si visibles qu’ils ont laissées dans son appartement, elle comprend que cette surveillance est un avertissement, une provocation. Ceux qui la surveillent font leur métier. Elle les plaint. Ce sont de simples fonctionnaires. Parfois, ils répondent ironiquement à ses signes. Il s’agit seulement de la décourager d’écrire. Cette longue journée de 1979 où elle découvrit qu’elle faisait l’objet d’une surveillance nous est contée, dans Ce qui reste , dans ses moindres détails, avec sa tristesse et ses angoisses.
Christa Wolf sait qu’on lit ses livres et qu’un jour, dans sa « nouvelle langue libre » , elle pourrait également parler de cela, de cette journée de 1979, presque banale. Ce qui reste , publié en 1989, a fait l’objet, en RFA, de la part de certains critiques, d’une campagne d’insultes et de dénigrement. Et c’est sans exagération que Walter Jens, le président du Pen Club ouest-allemand, a pu évoquer l’époque du maccarthysme. A l’auteur de Cassandre , critique implacable du pouvoir bureaucratique qui régnait en RDA, on reproche d’avoir « manqué de courage civique » , d’avoir attendu la fin du régime Honecker pour prendre des risques. Le critique Juergen Serke ne voit dans son récit que les « jérémiades d’une hypocrite destinées aux hypocrites ».
Christa Wolf reconnaît avoir été surprise et atteinte par cette campagne ( Cf. Libération , 20 septembre 1990), même si l’image qu’on a forgée d’elle est mensongère pour quiconque connaît son oeuvre et son itinéraire politique. Elle y voit un symptôme des difficultés de compréhension des intellectuels ouest-allemands à l’égard de ceux de l’Est, même si, parmi les premiers, plusieurs, dont Günter Grass ( Spiegel , 16 juillet 1990), ont manifesté leur indignation. Cet exemple est révélateur des problèmes que ne manqueront pas de rencontrer ceux qui, même critiques ou opposants, représentèrent la vie culturelle de la RDA.
Un idéal non réalisé
Avant de devenir un Etat bureaucratique et autoritaire, masquant derrière les statistiques de ses « réussites industrielles » le malaise quotidien vécu par chacun, la République démocratique allemande tenta de donner forme à un rêve : celui, forgé par Heinrich Mann et tant d’exilés de 1933, de créer une « autre Allemagne », réellement démocratique. Les écrivains y prirent une part active, même si, assez vite, des scissions profondes les séparèrent. Certains s’identifièrent au pouvoir, d’autres critiquèrent cette caricature de socialisme. Dès les années 50, au sein du monde de la culture, les crises furent violentes, marquées par l’arrestation de Walter Janka, ancien directeur des éditions Aufbau, condamné en 1957 avec Gustav Just, Heinz Zöger et Richard Wolf à cinq ans de prison. La publication à l’automne 1989 des souvenirs de Walter Janka, Schwierigkeiten mit der Wahrheit , chez Rowohlt, de ceux de Gustav Just, ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire Sonntag , parus récemment chez Luchterhand (Zeuge in eigener Sache) , permettent d’en découvrir les péripéties.
Les disciples de Georges Lukacs, comme Walter Harich, furent à la fin de 1956 déférés devant les tribunaux. Ceux qui avaient été les compagnons de lutte en exil de tant d’opposants à Hitler témoignèrent parfois contre eux, créant des scissions irréversibles. Le même phénomène s’est produit à propos de l’affaire .
Sans doute les écrivains de RFA sont-ils aussi divisés politiquement, mais on ne trouve pas parmi eux cette angoisse de la trahison et de la lâcheté si fréquemment évoquée par ceux de RDA, comme Christa Wolf. Si en RDA et en RFA les écrivains eurent à prendre position autour de crises, ce n’était pas les mêmes et, aujourd’hui, les auteurs de RDA constatent que ce qu’ils ont vécu (4) est à peine compréhensible pour leurs confrères de l’Ouest qui n’ont jamais connu la censure.
Divisés entre eux, les écrivains de RDA se heurtent parfois, à l’Ouest, à d’étranges préjugés qui se sont accentués depuis les événements de 1989. Critiques à l’égard du système, beaucoup n’ont jamais cessé de croire à cet idéal socialiste ; ils ont refusé de quitter leur pays, de le renier, ce qui pouvait apparaître à l’Ouest comme un compromis inacceptable. Ce mécanisme est évident aujourd’hui dans les réactions qui visent, en RFA, ceux qui à l’automne 1989 participèrent aux mouvements de citoyens et souhaitaient néanmoins maintenir une certaine autonomie de la RDA. On leur reproche leur naïveté et leur fidélité à cet idéal. Curieusement, on ne dit rien contre les écrivains proches du pouvoir est-allemand qui n’ont jamais signé le moindre appel.
Christa Wolf reconnaît que pour les intellectuels critiques, dès 1968, après les événements de Prague, leur foi dans la possibilité de construire le socialisme dans les pays de l’Est s’était effondrée, mais qu’ils ont continué à considérer que la RDA était « un lieu de frictions » important que l’on ne pouvait abandonner et ils ne voyaient pas d’autre voie que celle de « tenir bon ». Elle souligne que la RDA fut pendant longtemps, pour les Allemands, un « espace de projection émotionnel » et que, en tant qu’écrivains, ils demeurent doublement suspects : on leur reproche leur foi inébranlable dans leur idéal, mais aussi de ne pas l’avoir réalisé.
Des créations menacées
C’est justement ces difficultés extrêmes apportées à la création qui en expliquent la richesse. Or ces structures culturelles sont aujourd’hui menacées. L’édition, tout d’abord. Alors que les oeuvres littéraires de qualité en RFA sont mal défendues au sein des grands groupes d’édition fascinés par la littérature de grande consommation, la RDA s’est dotée très tôt d’un système d’édition remarquable. Au nom de l’antifascisme qui présidait à la naissance du régime, une large partie des auteurs progressistes de la République de Weimar, qui avaient choisi l’exil en 1933, ont été réédités alors que, jusque dans les années 60, certains de ces auteurs, en RFA, étaient soigneusement oubliés. Que l’on songe seulement au destin de Heinrich Mann (1871-1950, frère de Thomas et auteur de Professeur Unrat , 1905), reconnu si tard par Lübeck, sa ville natale, en raison de ses convictions progressistes et du prestige dont il jouissait en RDA.
Heinrich Mann
Un simple regard sur les productions d’éditeurs comme Aufbau Verlag, Akademie Verlag, Henschel Verlag, permet de prendre conscience de la qualité des livres, de l’abondance des traductions. Dans le domaine du théâtre, du cinéma, de l’histoire de l’art, c’est souvent en RDA, malgré la censure, qu’on trouve les meilleurs ouvrages, les études les plus minutieuses – ainsi sur la littérature de l’exil, – même si certaines oeillères idéologiques sont aussi perceptibles.
On imagine mal comment ces éditeurs pourraient maintenir la qualité de leur production en faisant fi de la rentabilité. Et avec quels subsides ? Ils devront au moins réorganiser tout leur système de distribution. La question des droits d’auteur est aussi complexe. Un certain nombre d’écrivains – « classiques » comme Bertolt Brecht – ou modernes sont simultanément publiés en RDA et en RFA. Même si les éditeurs de RDA parviennent à se maintenir – mais le rachat de certains par ceux de la RFA est probable – le choix des éditeurs de l’Ouest par les auteurs concernés sera pour eux une perte considérable.
Volker Braun
La littérature est-allemande a développé, en réaction à la censure et aux dogmes esthétiques du réalisme, une richesse de formes, une subtilité de langage – dont témoignent en particulier Christa Wolf et Volker Braun – que l’on trouve rarement en RFA. Il n’est pas certain que cette spécificité puisse se maintenir. Et son public risque également de se réduire. Une fois « avalés par la RFA », les lecteurs ouest-allemands auront-ils encore le même intérêt pour les auteurs de la RDA ? Quant aux lecteurs est-allemands, ils manifestent déjà leur soif de lectures « occidentales », si longtemps réprimée, et risquent de délaisser les auteurs qu’ils lisaient jadis.
La situation des organismes culturels n’est guère plus brillante. La plupart des subventions sont suspendues. Les théâtres – remarquables en RDA – s’orientent déjà vers un répertoire plus léger et plus commercial. Les arts plastiques avaient aussi, à côté des styles réaliste et académique officiels, leurs novateurs. Leur destin en RFA est problématique. Les critiques et les journalistes soulignent, avec ironie, que la seule chose qu’ils ne doivent pas réapprendre, c’est la grammaire allemande. Les grands studios de cinéma de Babelsberg, où furent tournés depuis 1913 tant de classiques du cinéma allemand, de l’Etudiant de Prague au Testament du docteur Mabuse , de Fritz Lang, ont maintenu – malgré les traces d’une censure tatillonne – une production de haut niveau (5). Ils risquent de fermer pour des raisons commerciales.
D’une manière générale, les réalisations culturelles de la RDA n’étaient possibles que grâce au financement étatique. Le système fédéral décentralisé, qui le fait désormais dépendre des subventions des Länder, rend leur continuation à peu près impossible. Or, en RFA, les problèmes de financement de films de qualité, qui conduisirent les cinéastes de la génération de Fassbinder, au tournant des années 60, à s’autoproduire, laissent pessimiste sur les chances de maintenir la qualité des films. D’où l’inquiétude conjuguée des techniciens, réalisateurs de la DEFA, la grande société de production de la RDA, et de certains cinéastes ouest-allemands comme Helma Sanders-Brahms, qui a sollicité l’intervention de M. Jack Lang pour défendre ces studios au nom du patrimoine européen (6).
Helma Sanders Brahms
Il existe bien d’autres sujets d’inquiétude : le rapport des citoyens de RFA à ceux de la RDA se métamorphose sans cesse. Les « Allemands de l’Est » ne sont plus simplement des « frères à qui l’on distribue des bananes », mais des « gens étranges » qui osent aussi revendiquer. Au lieu de remercier ceux qui les tirent de leur misère, et de leur grisaille, ils se permettent d’évoquer le problème des interdictions professionnelles, de parler de droits syndicaux, des conquêtes du féminisme, garanties par l’ancienne RDA, dans un Etat hiérarchisé et autoritaire, mais non par la Loi fondamentale de la RFA. Dans quelle mesure les fonctionnaires est-allemands pourront-ils intégrer les administrations de RFA, et selon quels critères idéologiques ?
Même sur des questions secondaires, des divergences profondes apparaissent, qu’il s’agisse du projet d’unification des deux Pen Club allemands ou de l’avenir de l’Institut culturel de la RDA à Paris. Cet Institut n’a jamais songé à cacher les déboires de son pays. Une collaboration avec l’Institut Goethe (RFA) semble difficile, même si des manifestations communes sont envisagées.
Que dire de Berlin et de son extraordinaire créativité ? Sans doute les projets d’ « unification » rapide de la ville ont-ils échoué. L’initiative du nouveau bourgmestre de Berlin-Est, M. Tino Schwierzina, de faire siéger au conseil municipal trois sénateurs (ministres) de Berlin-Ouest a provoqué un refus unanime du projet. Mais, au-delà de l’unité politique, de la restructuration de l’espace, c’est une certaine atmosphère de la ville qui est menacée. Pendant longtemps, l’ancienne capitale du Reich servit de véritable palier de décompression entre les deux Allemagnes. Les artistes et écrivains dissidents de RDA s’y fixaient, car ce n’était plus Berlin-Est et pas encore la RFA. Nombre d’auteurs et d’artistes de RFA s’y installaient, à cause de son atmosphère, ses cicatrices qui représentaient le poids du passé et de l’Histoire. On peut se demander quel sera le destin de cette ville et ce qui en subsistera.
Impossible retour en arrière
Conscients des difficultés qu’ils vont devoir affronter, les écrivains de RDA ont la même certitude : il n’y a pas de retour possible en arrière. Les plus inquiets sont heureux d’avoir assisté à l’effondrement d’un système politique honni, du mur qui le symbolisait, d’avoir été les témoins de la fin de la guerre froide et de la découverte d’une liberté que nul n’osait espérer si vite.
Christa Wolf résume admirablement cette situation lorsqu’elle affirme que, pour elle et ceux qui lui sont proches, les temps à venir seront mouvementés. Même si, politiquement, il n’existe plus de RDA, elle restera attachée à ses paysages, à ses habitants. Chaque génération doit rendre des comptes. Et les écrivains qui ont contribué à ébranler le régime, à en révéler les tares, doivent aussi, selon elle, payer leur échec, se livrer à un examen de conscience, sans trahir l’idéal pour lequel ils ont combattu. C’est encore à la littérature qu’il incombe « de surmonter le passé, d’ouvrir de nouvelles portes, d’abolir les préjugés ». Toutefois, ce n’est pas sans tristesse qu’elle cite ces vers d’un court poème écrit récemment par Volker Braun : « Mon pays va vers l’Ouest et tout mon texte devient incompréhensible. »
Jean-Michel PALMIER.
* Auteur de Weimar en exil, Payot, Paris, 1988, et de Retour à Berlin, Peyot, Paris, 1989.
(1) Cassandre. Traduit de l’allemand par Alain Lance et Renate Lance-Otterbeir. Alinéa, Aix-en-Provence, 1985.
(2) Scènes d’été. Traduit de l’allemand par Lucien Haag et Marie-Ange Toy. Alinéa, 1990. Ce qui reste. Traduit de l’allemand par Ghislain Riccardi. Alinéa, 1990.
(3) Trame d’Enfance. Traduit de l’allemand par Ghislain Riccardi, Alinéa, 1987.
(4) Cf. Nicole Casanova, « Les écrivains d’Allemagne de l’Est », le Monde diplomatique , janvier 1981.
(5) Lire : Ignacio Ramonet, « L’histoire et le présent dans le cinéma d’Allemagne de l’Est », le Monde diplomatique , septembre 1981.
(6) Cf. Cahiers du cinéma , Paris, septembre 1990.
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