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J-M Palmier : Thomas Mann, Journal du Dr Faustus (3/3)

L’Apocalypse, le Diable, Hitler et l’Allemagne.
Préface écrite pour l’édition du Journal du Docteur Faustus; chez Christian Bourgois en 1994 – collection  Titre  N° 43

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Les dernières années d’exil de Thomas Mann et la Genèse du Docteur Faustus (Fin)

V

Tout au long de l’exil, les émigrés se gardèrent bien d’identifier Hitler au peuple allemand. A mesure qu’approchait l’effondrement final, ils se sentaient déchirés par des sentiments contradictoires. Souhaitant de toutes leurs forces la fin du régime hitlérien, ils ne pouvaient songer sans effroi au destin des populations civiles. Et c’est avec une joie douloureuse qu’ils accueillaient les communiqués de victoire des Alliès.

 » Ma ville natale, comment vais-je la retrouver
C’est en suivant le vol des bombardiers »
,

s’écrie Brecht dans un poème de cette époque. Dans son Journal  il évoque la ville de Cologne rasée par la RAf et déclare :  » Le coeur s’arrête quand on lit le récit des bombardements aériens de Berlin (1) ». Quant à Thomas Mann, il écrivait à Agnés E. Meyer le 11 octobre 1944 :  » Mon Dieu, Aix – la – Chapelle ! Il faut encore que nous la réduisions en cendres (…). Poor People !  » Après l’entrée en guerre de l’Amérique, les émigrés étaient de plus en plus divisés par des controverses qui touchaient autant à l’avenir de l’Allemagne qu’à la question de la
 » responsabilité collective  » du peuple allemand, à la filiation possible entre le national-socialisme et une certaine tradition politique et culturelle. La situation des exilés était d’autant plus difficile qu’ils espéraient une victoire aussi rapide que possible des Alliés contre Hitler tout en souhaitant ne pas voir leur patrie transformée en un champ de ruines, qu’ils devaient combattre parmi eux certaines tendances nationalistes et la tentation de  » diaboliser  » l’Allemagne toute entière. Si Brecht était hostile au  » pathos nationaliste  » des poèmes de Johannes Becher, futur ministre de la Culture de la RDA, il ne désapprouvait pas au moins les conférences que fit Emil Ludwig, auteur de biographies à succès, en 1939-40, et où il dénonçait dans le national-socialisme le dernier avatar de l’éternel  » caractère allemand  » qui savait unir la musique et la barbarie. Brecht n’avait pas non plus une très grande sympathie pour la position de Thomas Mann.
Cette position était des plus complexes, comme le montrent en particulier les émissions de radio qu’il enregistra en Amérique, destinées à l’Allemagne et qu’évoque Le Journal du  » Docteur Faustus «  . Après avoir longtemps cru à l’existence d’une  » émigration intérieure  » constituée de tous ceux qui étaient demeurés en Allemagne sans approuver le régime, avoir attendu l’éclatement de mouvements de résistance, Thomas Mann en était venu à désespérer de l’Allemagne toute entière. Par un curieux renversement, il était tenté d’en faire une entité irrationnelle et démoniaque, comme le suggérait son ouvrage de 1914 Considérations d’un apolitique  (2). Il s’agissait alors, à partir de l’opposition classique entre la  » culture  » et la  » civilisation « , d’exalter dans l’Allemagne ce lien unique entre la culture, la musique, l’individu et la poésie qui trouva sa plus grande expression chez Schopenhauer, Nietzsche et Wagner. Le pays qui avait donné naissance à un tel irrationalisme ne pouvait que tourner le dos à la république et à la  » démocratie hystérique « .
Face à la montée du national-socialisme, il fut contraint de reconnaître que l’hystérie n’était pas du côté de la démocratie et que cet irrationalisme, qu’il célébrait chez Wagner, était aussi revendiqué par la pire barbarie. Aussi l’exaltation de  » l’âme germanique  » des Considérations  fait-elle place à la notion de  » germanité poétique  » dans sa conférence  » De la République allemande  » (15 octobre 1922). C’est le souci de défendre l’héritage culturel qui l’amena aux prises de positions développées dans la conférence de 1930,  » la Situation spirituelle de l’écrivain à notre époque  ». Lui, l’auteur des Considérations d’un apolitique , soutenait la république et la démocratie, dénonçait l’irrationalisme de pacotille des nazis qui défiguraient la tradition dont ils se revendiquaient. De nombreuses conférences de Thomas Mann, tout au long des années 30, comme « Allocution allemande, un appel à la raison  » ou  » La Régénération de la bienséance  » (1931)  semblent avoir pour unique thème la séparation d’un  » bon irraionalisme « , le sien, celui qui trouvait sa justification, philosophique chez Schopenhauer, Nietzsche  et Wagner, et le « mauvais  » celui des nazis qui n’était que « grossièreté « , « obscurantisme sentimental  » et  » hystérie « .
Thomas Mann aura pourtant de plus en plus de mal à faire la part entre les deux (3). En 1938, il publiera son étrange essai – qui fit scandale parmi les émigrés – Frère Hitler (4) . Au-delà de l’horreur, du dégoût que lui inspirait le personnage, il s’interrogeait sur ce qui unit ce Lohengrin séducteur de cuisinières et l’irrationalisme philosophique que lui-même plaçait au coeur de sa vision du monde. Sans doute, Hitler a-t-il travesti, défiguré Wagner, mais il reconnaissait dans le mouvement national – socialiste quelque chose qui puisait, à travers Wagner notamment, à la même source que ses romans. Et il ne pouvait s’empêcher d’admettre l’existence, entre les deux univers, d’une communication souterraine. Destin et Devoir  prolongera cette douloureuse intrspection. S’il voit dans  » l’irrationalisme des masses « un  » affreux spectacle « , il hésite à dresser, entre lui et les fondements de sa vision du monde, son attachement à cette tradition germanique, un mur infranchissable. Des Considéraions d’un apolitique  à ces essais des années 40, les signes se sont inversés. Le caractère  » allemand  » est toujours saisi comme une entité magique, mais surtout démoniaque :

 » Le cas de l’Allemagne est troublant et compliqué, précisément parce que le bien et le mal, le beau et le néfaste s’y mêlent de la plus singulière façon. Prenons par exemple le grand phénomène artistique qu’est Richard Wagner, qu’on a souvent lié au phénomène national-socialiste, en indiquant la prédilection du sieur Adolf Hitler pour cet art, une prédilection contre laquelle on voudrait bien défendre Wagner et qui pourtant n’est pas dénuée de signification et reste instructive. (5) « 

Dans sa conférence  » L’Allemagne et les Allemands   » (1945), alors qu’il rédigeait son Docteur Faustus, Thomas Mann ira jusqu’à reconnaître, comme une composante du caractère allemand, l’idée du pacte avec le Diable, le diable de Luther et de Dürer, qui permet de « gagner temporairement tous les trésors et toutes la puissance du monde en échange du salut « . Et il ajoutait :  » Une grande erreur de la légende et du poème, c’est de ne pas établir un lien entre Faust et la musique. La musique est du domaine démonique. (6) « 
Ce poids de souffrances et d’angoisses, Thomas mann l’a incarné dans cet Adrian Leverkühn et le narrateur, son ami qui assiste impuissant à son lent naufrage dans la folie.  » Allemagne, ma souffrance « , ainsi s’intitulait une autre conférence de Thomas Mann. La fin du Journal du Docteur Faustus souligne son inquiétude pour l’avenir de l’Allemagne, son indignation devant la haine que certains écrivains demeurés dans le Reich, et qui hurlèrent avec les loups, portent à ceux qui sauvèrent leur vie et leur honneur en fuyant ce pays qui, selon la boutade de Karl Krauss, n’était plus celui des « poètes et des penseurs  » (Dichter und Denker) mais des « juges et des bourreaux (Richter und Henker). Il n’avait guère plus de sympathie pour les  » émigrés de l’intérieur « , qui prétendaient avoir secrètement haï le régime nazi mais n’en avaient jamais dénoncé la barbarie. Pendant longtemps, Thomas Mann ne souhaitera pas revoir sa patrie. Prétextant son âge, sa fatigue, il avait peur des ruines, peur de ses compatriotes. Il fallut les débuts du maccarthysme  et des accusations de  » sympathies communistes  » pour qu’il songe sérieusement à revenir en Europe, car il ne reconnaissait plus dans l’Amérique le pays où il avait trouvé asile, dont il avait demandé la nationalité et qui, par son caractère cosmopolite, lui semblait en harmonie avec sa vision de la germanité.
L’année 1949 fut marquée par la célébration du bicentenaire de Goethe. Cette commémoration de la naissance du plus grand poète allemand était un événement qui concernait les deux Allemagnes. Goethe, par un génial préssentiment, avait associé à sa vie deux villes qui se trouvaient justement aujourd’hui dans deux zones d’occupation différentes, Francfort et Weimar. Dans toute la zone soviétique, les manifestations se multiplièrent. Peu de villes échappèrent aux festivités. On rejoua Faust dans la plupart des théâtres, notamment au Deutches Theater de Berlin
Lors du congrès du parti, les 9 et 10 mars, la célébration de cette année Goethe fut minutieusement préparée. Une fête de la jeunesse se tint en son honneur, célébrée les 21 et 22 mars, en présence d’Otto Grotewohl et du responsable de la jeunesse libre allemande, Erich Honnecker. Elle fut suivie de la célébration de Goethe par la classe ouvrière et les syndicats. Une semaine Goethe était prévue à Weimar et, à cette occasion, le président du Kulturbund, Johannes Becher, avait invité Thomas Mann.
Ce choix était judicieux. Vivant toujours en Amérique, il apparaissait comme le symbole de l’émigration antifasciste, de cette intelligentsia bourgeoise, nourrie de culture classique qui, sans rallier le communisme, n’y était pas viscéralement hostile et se retrouvait dans ses idéaux de paix, d’humanisme et de liberté. On saluait l’évolution de Thomas Mann comme exemplaire. Il était par ailleurs l’auteur moderne préféré de Lukacs, qui avait nourri toute sa vie un amour mal payé de retour pour l’auteur de La Montagne magique  et lui avait consacré un important essai dans la revue communiste Internationale Literatur . Remarquable connaisseur de son oeuvre, sur laquelle il écrivit des analyses subtiles, Lukacs célébrait en lui, comme il l’affirme dans le texte rédigé à l’occasion de sa mort,  » le plus grand écrivain bourgeois de son temps  » et « un grand éducateur de la société « . Goethe avait toujours fasciné Thomas Mann. Il s’en inspira pour le personnage de La Mort à Venise, Aschenbach. Lotte à Weimar  (paru en 1939) fut son premier livre réédité après-guerre et, surtout, on ne cessait de discuter de son Docteur Faustus  récemment publié (1947), de sa vision de l’Allemagne.
Refusant les invitations, les honneurs qu’on voulait lui décerner dans les deux zones occupées, il choisit finalement de les accepter ensemble, pour ne mécontenter personne et n’apparaître ni comme un  » compagnon de route du communisme « , ni comme le  » partisan de l’impérialisme « . S’étant décidé à venir en Europe pour la célébration du bicentenaire de Goethe, il lui semblait impossible de ne pas lui rendre hommage en Allemagne . Aussi prononça-t-il une allocution à Francfort et l’armée soviétique le conduisit ensuite à Weimar, où il fut reçu avec tous les honneurs. Dans son  » Allocution en l’année Goethe « , il rappela son destin d’ exilé, la haine dont l’avaient accablée les nazis, son émotion en retrouvant l’Allemagne. Exaltant Goethe comme  » le grand homme de la nation allemande « , le « surhomme « , l’ » ami de la vie, le héros de la paix « ,   » l’enfant chéri de l’humanité « , il célébrait dans sa prodigieuse existence, la  » victoire sur le démonisme  » qu’il sentait en lui et dans Faust une  » utopie sociale « . L’instant suprême de Faust, au bord de la tombe, n’est-il pas de faire le bonheur des hommes, incarnation de l’ »humanisme suprême » ? Et en 1949, cette évocation d’un « peuple libre sur une terre libre  » prenait une résonance particulière, presque tragique. Les rapports de Thomas Mann avec les intellectuels de Berlin-Est et les officiers culturels soviétiques furent cordiaux et son séjour à Weimar une incontestable victoire idéologique.
Le Faust de Goethe triomphait du démoniaque alors que Leverkühn se laisait lentement envahir par son souffle glacé. Une question restait en suspens, que n’éclairent ni la lecture du Journal du Docteur Faustus  ni les conférences que fit Thomas Mann dans les années 40 : quand l’Allemagne signa-t-elle ce pacte avec le diable ? Hanns Eisler proposa une réponse, presque à la même époque, en composant le livret de son opéra Johann Faustus , qui fut perçu comme une véritable provocation par les autorités de Berlin-Est, et dont la problématique recoupe étrangement celle du Docteur Faustus . Eisler admirait le roman de Thomas Mann avec qui il entretint toujours des relations très cordiales. Contrairement à Brecht, il était sensible à sa profonde humanité. Dans son Docteur Faustus , au-delà du sens historique et politique de l’oeuvre, Thomas Mann laissait entrevoir à Leverkühn la possibilité d’un autre rapport entre le public et la musique. Eisler termina la première ébauche de son texte le 13 juillet 1951. Le 15, il apprit la mort de Schönberg. La croyance, comme il le dit dans ses  » Notes sur le Doktor Faustus   » que « la production d’une grande oeuvre ne peut réussir que dans l’isolement total, la solitude, le renoncement complet aux valeurs du coeur dans cette société en décrépitude « . Aussi les lamentations brûlantes et glacées de Leverkühn deviennent-elles celles de l’effondrement final des allemands à la suite des crimes hitlériens. Mais Leverkühn rêve d’une autre musique, qui marquerait aussi la fin de la musique bourgeoise, qui serait  » à tu et à toi avec le peuple « . Eisler voulait que son Faustus  restitue les protagonistes de l’époque. Il était frappé par cette vérité : des événements politiques et historiques qui marquèrent la vie de Faust, la tradition n’a rien retenu. Il se mit à l’ouvrage, prévoyant dans sa partition  » six ou sept morceaux essentiels  » et réfléchit sur le contexte historique de la légende de Faust, celui de la guerre des paysans et, de sa répression sanglante, alors qu’avec Thomas Münzer, le théologien évangéliste, adversaire de Luther, ils voulaient construire le paradis des pauvres sur la terre. Son opéra se situe au lendemain de l’écrasement des paysans par les seigneurs allemands, sous la bénédiction de Luther. Le drame de Faustus  d’Eisler, c’est d’avoir voulu se maintenir au-dessus des classes, d’éviter la violence. Il est contraint de rejoindre le camp des puissants. Lui, le fils de paysans, trahit les siens. Il connaît la vérité historique. Et, parce qu’il n’agit pas, la vérité s’empare de lui, le détruit et c’est le sens du pacte avec le Diable.
Faustus est décrit par Eisler au lendemain de l’écrasement de cette guerre des paysans. Ce qui importe, c’est moins la lâcheté dont il a fait preuve que le regard qu’il porte sur son attitude. Et c’est pour oublier cette vérité qu’il signe le pacte avec le Diable, mais il ne peut surmonter sa mauvaise conscience car il n’y a pas d’oubli pour celui qui a trahi le peuple. Cette vérité l’obsédera jusqu’à la fin et aura raison de lui. A travers Faustus, rejoignant la problématique des Tu-i  de Brecht, Eisler dénonce l’attitude des intellectuels qui se laissent corrompre par les puissants. Il songeait au destin de l’intelligentsia allemande, au comportement des écrivains sous le IIIème Reich, mais aussi face au maccarthysme. Aussi le second acte se déroule – t- il à Atlanta et évoque-t-il l’expulsion d’Eisler d’Hollywood. Créature faible, Faustus est confronté à un Diable fonctionnaire, spécialiste des trahisons en tous genres. Torturé par sa mauvaise conscience, Faustus qui a abandonné les siens tentera d’offrir ses services aux puissants, cherchant leur approbation. Mais il ne put oublier les opprimés et quand les maîtres découvrent qu’il a sympathisé avec les paysans révoltés, ils s’éloignent de lui. Aussi Faustus est-il condamné à se fuir lui-même. Il connaît alors sa suprême perdition. La rédemption goethéenne fait place à la confession et il s’écrie :

Ainsi je meurs misérablement.
Qu’arrive la même chose
A qui n’a pas le courage
De défendre sa cause.

Thomas Mann  réagit avec enthousiasme à la lecture du Johann Faustus  d’Eisler. Il en souligne l’audace, l’originalité et prévoit qu’il sera  » un grand spectacle  » . Feuchtwanger et Brecht ne ménagèrent pas leurs éloges. Brecht avait d’ailleurs collaboré à la conception de certaines parties. Il songeait à monter lui-même l’opéra d’Eisler, d’autant plus qu’il s’attaquait à une mise en scène de l’Urfaust  de Goethe avec la même audace.
Publié en 1952 par l’Aufbau Verlag, le Johann Faustus  d’Eisler provoqua la stupéfaction et l’indignation des dirigeants car il prenait le contre-pied de toute la politique culturelle du régime laquelle visait à unir ensemble les idéaux de la culture classique et ceux du socialisme. L’oeuvre d’Eisler fut immédiatement attaquée par Alexandre Asbuch, Wilhelm Girnus et Walter Ulbricht, puis interdite. Il s’ensuivit une polémique esthétique et politique à laquelle participèrent non seulement les fonctionnaires de la Culture de la jeune RDA mais des esthéticiens marxistes, tels Georg Lukacs et Ernst Fischer. Tout au long des discussions, la confrontation entre l’oeuvre d’Eisler et celle de Thomas Mann revint comme un leit-motiv. L’audace de l’un justifiait-elle celle de l’autre ? A partir de perspectives bien différentes, tous deux avaient réussi à transformer la vieille légende de Faust en une interrogation politique, chacun y transposant sa propre vision de l’histoire allemande.
Publié pour la première fois en France, il y a plus de trente ans, le Journal du  » Docteur Faustus  « , loin de ne concerner que les exégètes de Thomas Mann, ne cesse de nous surprendre par sa richesse. De l’Amérique des années 40 à l’Europe en ruine de l’après-guerre, c’est tout un pan de l’histoire intellectuelle et politique européenne qu’il nous invite à redécouvrir et à méditer. A la condamnation sans appel de l’Allemagne que les critiques y virent jadis, on y trouvera aujourd’hui plutôt ce qui constitue la chair même du livre : des notes tissées d’angoisse, de souffrance, de révolte et qu’accompagne une immense pitié.

Jean-Michel PALMIER

 

(1) – Bertolt Brecht, Journal de travail 1938-1955, l’Arche, 1976, p. 364.
(2) – Grasset, 1975.
(3) – Assez étrangement, c’est cette position philosophique de Thomas Mann qui constituera le fondement de la plupart des films du cinéaste allemand contemporain, Hans Jürgen Syberberg.
(4) – In Les exigences du jour, Grasset, 1976, p.279 et sq.
(5) – Ibid., p. 296.
(6) - Ibid., p. 317.

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