Le poète Gottfried Benn
Dans la collection « Actualité des Arts Plastiques, le Centre National de Documention Pédagogique a publié plusieurs livrets accompagnés de diapositives sur les principaux mouvements picturaux du XXéme siécle. Jean-Michel Palmier collabora à trois reprises à ces publications. Le numéro 59, consacré à la Peinture Expressionniste a été publié en 1982. Le livret qui l’accompagne, rédigé par J-M Palmier comporte 90 pages dont 37 pages d’éditorial, les autres pages étant consacrées aux commentaires des 24 diapositives. En 1987, Jean-Michel Palmier rédigea également la notice du N° 71 de la même collection, consacrée au Mouvement Dada.
K. Schmidt Rottluff: Bin Armer leute Kind
1 – Spécificité de l’expressionnisme par rapport aux autres avant-gardes
De toutes les avant-gardes artistiques des années 20, l’expressionnisme est le seul mouvement à n’avoir constitué ni une école, ni un style très précis. On ne trouve en lui rien de dogmatique ou de terroriste au niveau des manifestes, comme ce fut le cas parfois du dadaïsme, du futurisme ou du surréalisme. Les « manifestes » expressionnistes sont rares, souvent de peu d’intérêt (ainsi ceux de Kasimir Edschmid) ou totalement contradictoires. Si à partir de son mélange d’utopie et d’irrationalisme, de désespoir et de révolte, la plupart des artistes qu’il a marqués ont évolué vers une vision progressiste et même révolutionnaire, quelques uns de ses représentants et non des moindres – les dramaturges Hanns Johst et Arnold Bronnen, le poète Gottfried Benn, le peintre Emil Nolde – se sont, passagèrement ou durablement compromis avec le national-socialisme.
Si l’expressionnisme est né dans la peinture et s’il désigne avant tout un style pictural, celui-ci ne présente pas d’unité réelle, et le fait qu’une pièce de théâtre, un poème, un édifice, une sculpture ou un film puissent être qualifiés « d’expressionnistes » rend difficile l’établissement de correspondances précises. Qu’y a-t-il de commun entre les toiles de Franz Marc et les poèmes de Gottfried Benn, ceux de Georg Trakl et les pièces de Carl Sternheim, les drames de Toller et ceux d’Arnold Bronnen? On aura une idée de la difficulté à saisir la signification précise du terme « expressionnisme » en ajoutant que les oeuvres picturales présentent la même diversité (Nolde et Kandinsky par
exemple), que ce terme a servi à désigner à peu près n’importe quoi au niveau cinématographique (il n’est pas rare, même dans la critique contemporaine, de voir qualifier d’expressionnistes des films (1) qui ne présentent pas le moindre rapport avec le mouvement), et enfin, que la plupart des auteurs ou artistes expressionnistes sont morts en ignorant qu’ils seraient un jour ainsi répertoriés par les historiens de l’art, que ceux qui nous apparaissent aujourd’hui comme les plus purs représentants du style expressionniste (Kirchner par exemple) ont refusé de se reconnaître en lui. Ces difficultés soulevées au niveau de la peinture se retrouvent aussi dans l’approche des oeuvres poétiques ou littéraires. Devant préfacer une anthologie de poèmes « expressionnistes » quelques années avant sa mort, Gottfried Benn remarquait que pour lui, l’expressionnisme était quelque chose de tout à fait naturel, que son ami Johannes Robert Becher, considéré dans sa jeunesse comme un poète expressionniste, avait aussi écrit des poèmes romantiques, que des passages du Faust de Goethe ou même du Roi des aulnes pourraient parfaitement être qualifiés d’expressionnistes ! Et Benn n’hésitait pas à voir dans ce terme d’expressionnisme une sorte d’équivalent artistique … du monstre du Loch Ness !
Pour tenter de s’orienter un peu dans cette forêt sémantique, il est utile de repérer les différentes manières dont on pourrait saisir ce que fut en Allemagne, le phénomène expressionniste.
Le mot lui-même
Le terme « expressionnisme » apparut tout d’abord dans le Tait’s Edinburgh Magazine en 1850, mentionné dans un article anonyme, puis fut utilisé par le critique Charles Rowley en 1880 qui désignait par » aile expressionniste » de la peinture moderne des artistes qui voulaient « exprimer des émotions et des passions ». Certains historiens pensent que le mot fit son entrée en Allemagne par l’intermédiaire de l’esthéticien Wilhelm Worringer, auteur de Abstraktion und Einfühlung qui l’employa vers 1911, d’autres en attribuent l’utilisation initiale à Paul Cassirer en 1910. Enfin, il faut mentionner le peintre français Julien-Auguste Hervé, aujourd’hui oublié, qui exposa au Salon des Indépendants en 1901 plusieurs toiles sous le titre Expressionnismes . En fait le terme semble apparaître réellement en Allemagne à partir de l’exposition de la Sécession berlinoise de 1911. Le catalogue présente comme « expressionnistes » des oeuvres aussi différentes que celles de Braque, Derain, Van Dongen, Dufy, Vlaminck ou Picasso. Le terme se retrouvera à partir de la même époque dans la revue, dirigée par Herwarth Walden, Der Sturm (la tempête, l’assaut). Il désigne alors une réaction à l’impressionnisme aussi bien au niveau des techniques picturales que de la sensibilité. Tel est le sens que prend le mot, par exemple, dans le livre du critique autrichien Hermann Bahr Expressionnisme (1914) qui rassemble sous ce terme Matisse, Braque, Picasso, les futuristes italiens, les Fauves français, les groupes allemands Die Brücke (le Pont) et Der blaue Reiter (le Cavalier bleu), mais aussi Oskar Kokoschka et Egon Schiele. Herwarth Walden donnera au terme une extension aussi large, en y englobant aussi des artistes comme Chagall, Delaunay et Léger.
D’une manière générale, les « peintres expressionnistes » d’après ces premières critiques sont ceux qui tentent d’échapper à la réalité pour représenter leurs émotions profondes, leur intériorité. C’est une réaction à la fois à l’impressionnisme et au naturalisme qui fait place à la violence de la subjectivité. Un certain nombre d’artistes, Van Gogh, Edvard Munch, pour ne citer qu’eux, seront assez rapidement revendiqués comme précurseurs de cette sensibilité et de cette révolte.
Les précurseurs
Comme mouvement, l’expressionnisme n’a vraiment existé que l’espace d’une décennie même s’il a marqué tout l’art des années 20. On trouve dans l’art allemand et dans celui d’autres pays des éléments expressionnistes jusqu’en 1930. On peut aussi montrer que des oeuvres gothiques ou romantiques semblent contenir des éléments expressionnistes. Comme style, l’expressionnisme puise en effet, à des sources très diverses et de nombreux précurseurs ont contribué à faire naître cette sensibilité.
Dans la peinture
Ce sont les plus évidents. Peuvent être considérés comme des précurseurs de l’expressionnisme, tous les peintres qui ont critiqué à la fois le naturalisme et l’impressionnisme, introduisant dans leurs toiles le pathos de leur subjectivité, un parti-pris d’anti-réalisme, une violence singulière des couleurs, un profond pessimisme, une vision angoissante de la réalité. Il faut préciser que par ses musées, ses marchands de tableaux, ses galeries, l’Allemagne était très ouverte aux influences extérieures et que la peinture française elle-même y était très appréciée. Edvard Munch a souvent été considéré comme l’un des premiers représentants de l’expressionnisme pictural. Il est vrai qu’on trouve chez lui un climat d’angoisse, une stylisation qui annoncent l’expressionnisme. Séjournant à Berlin, Munch marqua beaucoup la jeunesse artistique allemande qui prit sa défense face aux critiques. La plupart des peintres expressionnistes seront aussi influencés par Van Gogh, par la violence de ses contrastes de couleurs et ses émotions, sa conception quasi religieuse de l’oeuvre d’art, la déformation qu’il donne aux objets. De Gauguin et des Fauves, ils retiendront la simplification des formes et la violence des contrastes; de Matisse, la volonté d’aller à l’essentiel. Et beaucoup d’extraits des Propos sur l’art de Matisse pourraient être qualifiés d’expressionnistes . Enfin, des peintres comme Grünewald ou le Greco marqueront aussi individuellement un certain nombre de poètes (Johannes Robert Becher).A ces influences de peintres modernes, qui séduiront cette jeune génération d’artistes par leur révolte contre l’impressionnisme, leurs contrastes de couleurs, la violence des émotions qu’ils veulent suggérer, leur visions torturées, s’ajoutent aussi d’autres influences hétéroclites, mais qui n’en marqueront pas moins la plupart des artistes de cette génération : l’Art nouveau et le Jugendstil (Kirchner, Kandinsky lui emprunteront des motifs dans leurs premières toiles), les gravures sur cuivre ou sur bois du Moyen-Age (Kirchner), et enfin l’influence de l’art africain et océanien qui se manifestera surtout chez les peintres de la Brücke (Nolde, Schmidt-Rottluff).
Dans le théâtre
Les peintres expressionnistes seront souvent marqués par des oeuvres littéraires (les artistes de la Brücke lisent les poèmes entre leurs séances de travail), mais aussi théâtrales ou philosophiques. Au niveau de l’expressionnisme, il n’est guère possible de distinguer étroitement des genres qui ne cessent de s’interpénétrer: O. Kokoschka est un peintre d’abord connu comme auteur dramatique; G. Trakl, poète, ami de Kokoschka, peignit plusieurs toiles; E. Barlach est un sculpteur et un dramaturge; W. Kandinsky écrivit une pièce de théâtre; A. Schönberg, musicien, peignit lui aussi plusieurs toiles, etc.
Sur le plan théâtral, deux oeuvres les marqueront profondément : celles d’August Strindberg et de Frank Wedekind. Par ailleurs, le Cri de Munch sera qualifié de » premier drame expressionniste ». De Strindberg, les expressionnistes hériteront la haine du naturalisme, le goût des personnages anonymes, le style du « drame à stations », l’aspect halluciné de la réalité, un climat d’angoisse et de peur. De Wedekind (l’Eveil du printemps, Lulu), ils retiendront la haine de la société bourgeoise, la glorification de l’instinct et du désir, la révolte contre une morale étriquée, un certain pessimisme et le refus du naturalisme.
August Strindberg par Edvard Munch
Dans la poésie et la littérature
Les influences littéraires sont des plus visibles sur les peintres de la Brücke et certains illustreront des recueils de poèmes expressionnistes ou s’en inspireront. Il y a une étonnante ressemblance entre le pessimisme de ces visions poétiques (ainsi l’anthologie de Kurt Pinthus Crépuscule de l’humanité ) et les gravures sur bois de la Brücke. Kirchner illustra les poèmes de Georg Heym, A. Kubin ceux de Trakl, E. Heckel s’inspira de Dostoïevsky. Presque tous les artistes de cette génération se sont passionnés pour Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche et furent sensibles à sa critique des idéaux et des valeurs de la modernité, à sa malédiction de la grande ville. Ils ont lu les romans de Dostoïevsky et en tirent un mélange de pessimisme, de messianisme et d’ éthique révolutionnaire. Enfin, il faut citer les influences poétiques de Baudelaire, de Rimbaud, sensibles chez les peintres de la Brücke comme chez Trakl ou Brecht, le souvenir de la lecture des Villes tentaculaires d’Emile Verhaeren, surprenante transition entre les visions symbolistes et expressionnistes de la vile géante, de la cité Moloch, qui trouve son équivalent plastique dans l’oeuvre de James Ensor.
Le poète Georg Trakl
Une époque, un monde culturel
Si on peut trouver des traits expressionnistes dans de nombreuses oeuvres avant 1906 et après 1920, il n’en demeure pas moins que l’expressionnisme constitua le cri de révolte d’une génération, celle qui vivra l’apocalypse de 1914. Il n’a véritablement marqué que les pays de culture germanique : les grandes villes d’Allemagne (Berlin, Munich, Hambourg), l’Autriche (Vienne, Salzbourg), Prague et en partie la Flandre. Le mouvement nait vers 1905, se développe dans la peinture avant de gagner la poésie, le théâtre et le cinéma. Il décline après 1914 quand la plupart des représentants de l’expressionnisme reconnaissent l’impuissance de leur protestation sentimentale et utopique face à la guerre. Certains s’enfermeront dans le mysticisme religieux ou une vision réactionnaire, mais la majorité évolueront vers une radicalisation politique. C’est au moment où le mouvement est tari à sa source qu’il devient célèbre. Après la guerre, dans le climat d’inflation, de troubles sociaux et de révolution assassinée que connaît l’Allemagne, les visions apocalyptiques des toiles et des poèmes, le Cri de Munch et même les pièces de Strindberg semblent presque réalistes par rapport à la situation vécue. Enfin, tandis que nombre d’expressionnistes jadis détestés, enseigneront dans les écoles des Beaux-Arts (ils en seront chassés par la venue des nazis au pouvoir), les décors expressionnistes seront popularisés par le cinéma (Le Cabinet du docteur Caligari, Le Montreur d’ombres, De l’aube à minuit, Le Cabinet des figures de cire).
Une sensibilité
A travers les toiles, les pièces de théâtre, les poèmes ou les gravures sur bois, on retrouve la même sensibilité exacerbée. L’expressionnisme, c’est à la fois l’horreur du réel, et la volonté de la transformer, de le reconstruire à partir du coeur, du sentiment. Il rassemble étroitement l’utopie et le désespoir, un goût d’apocalypse et un messianisme révolutionnaire, la haine de la réalité et un certain romantisme. Presque tous les artistes de cette génération seront hantés par ces mouvements contradictoires.
Des thèmes
La plupart des oeuvres expressionnistes sont dominées par les mêmes thèmes : la ville géante, menaçante avec ses quartiers ouvriers misérables, sa pauvreté sordide, son soleil couvert de suie « semblable à une hostie atrocement mordue » selon E. Verhaeren, la guerre que beaucoup, bien avant 1914, pressentent et redoutent comme aboutissement des conflits d’impérialismes, cette guerre dont la puissance destructrice se ressent aussi bien dans les poèmes de Georg Heym que dans les dernières toiles de Franz Marc, et enfin la mort qui les obsède presque tous. La plupart des expressionnistes affectionneront les paysages crépusculaires, évoqueront le pourrissement du corps et de l’esprit, ou les morgues (Benn, Hasenclever, Heym, Becher, Trakl). L’homme de leur époque leur apparaît comme un cadavre, un coeur putréfié. Ils rêvent d’une résurrection qui prend selon les oeuvres, un visage différent : chez les plus mystiques, c’est l’explosion dans l’extérieur, du romantisme de l’intériorité, l’exaltation des animaux, des immenses Chevaux bleus de Franz Marc, du crépuscule bleuissant de Trakl, de la réconciliation de l’homme et de la nature, de la fusion mystique du nu et du paysage que l’on trouve dans la Brücke, et aussi un engagement politique, un socialisme plus ou moins messianique.
Il est évident que l’apparition de ces thèmes s’explique par l’évolution brutale de l’Allemagne au début du siècle : le pays, encore relativement agraire devient un état capitaliste industriel, fortement hiérarchisé et autoritaire, dont la bourgeoisie tente d’inculquer à la jeunesse des idéaux mesquins et égoïstes. On comprend dès lors, que l’expressionnisme se développe principalement là où la pauvreté est la plus obsédante, dans les grandes villes au sein de la jeunesse bourgeoise qui se marginalise et se constitue en bohème artistique (Berlin, Munich (2)), que le thème central du théâtre expressionniste soit le parricide. L’équivalent dans la peinture sera la formation de ces Nouvelles Sécessions, témoignage du conflit de générations qui traversa aussi la sensibilité picturale.
Le style expressionniste
On a souvent remarqué que la plupart des thèmes de l’expressionnisme se retrouvaient déjà dans l’art allemand avant 1900. Il y a une dimension irrationnelle et sentimentale qui fait songer au romantisme (Kokoschka lui-même s’inspirera des toiles de Caspar David Friedrich dans la construction de ses paysages), les poèmes de Trakl évoquent les visions crépusculaires du romantique Lenau. La mort est présente déjà dans les oeuvres du Moyen-Age et chez Max Klinger. La magie des lumières et des ombres, avant de culminer dans le cinéma expressionniste, semble obséder les Allemands depuis Goethe…
L’originalité de l’expressionnisme réside moins dans ses thèmes que dans son style : il privilégie la vision sur l’observation; l’imaginaire sur le réel; l’émotif sur le rationnel. Il cherche moins à représenter qu’à suggérer. Il utilise volontiers les déformations et les distorsions, recherche l’expressivité la plus forte au niveau des contrastes de couleurs, présente presque toujours quelque chose de violent, de pathétique et d’assez désespéré – si l’on excepte les oeuvres du blaue Reiter plus harmonieuses.
Il faut aussi souligner que ce style expressionniste ne saurait être délimité avec une trop grande rigueur. A plusieurs reprises Gottfried Benn affirma que l’expressionnisme allemand n’était que le visage spécifique d’une révolte qui marqua toute l’Europe du début du siècle aux années 20 et qui prit des noms différents selon les pays. Cette affirmation est fausse au niveau du contenu des oeuvres : il n’y a pas grand chose de commun entre la vision du monde propre à l’expressionnisme et celle du futurisme italien, entre les conceptions de Kandinsky et celles des constructivistes. Mais on ne peut nier que telle ou telle toile, peinte ailleurs qu’en Allemagne, aurait été qualifiée souvent de « cubiste » ou de « futuriste », que certains « cubo-futuristes » russes auraient pu être considérés en Allemagne comme des expressionnistes au même titre que Rouault. Feininger, expressionniste, aurait été considéré comme un cubiste à Paris et les dernières toiles de Franz Marc n’auraient pas manqué d’être nommées « futuristes » en Italie. Enfin, les oeuvres expressionnistes des peintres flamands de l’école de Laethem Saint-Martin, pourraient aussi être qualifiées de surréalistes. Tout ce qu’on peut ajouter, c’est que l’expressionnisme frappe néanmoins par son côté plus « instinctif », plus violent, plus meurtri, plus visionnaire. On ne soulignera jamais assez combien le drame vécu par ces artistes fut avant tout social et historique (3).
(1) Pour prendre des exemples récents, rappelons que les films Portier de nuit de Liliana Cavani et l’Oeuf du serpentd’Ingmar Bergman ont été qualifiés d’expressionnistes ! On assiste à la même confusion à propos des films de Fritz Lang, G-W Pabst ou F. Murnau.
(2) A Vienne, à Munich, à Berlin, c’est l’époque des cafés littéraires où se réfugie cette jeunesse bourgeoise en rupture de classe, tandis que chacun rêve de devenir un écrivain ou un artiste « indépendant ».
(3) Dans le cadre de ce dossier ces problèmes ne peuvent qu’être esquissés. Aussi nous permettons-nous de renvoyer le lecteur aux approches que nous avons tentées de l’expressionnisme allemand: l’Expressionnisme comme révolte, 1978, L’Expressionnisme et les arts, 1980 (deux tomes), Payot.
F. Nietzsche par Edvard Munch
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.